Hello tout le monde !
Il y a 3 ans et quelques, je vous ai parlé de Cyberpunk 2077, dernière production de CD Projekt RED, qui avait malheureusement fait un flop à sa sortie pour diverses raisons que je ne reciterai pas ici.
Ici je viens vous parler des apports faits par la mise à jour 2.0 du jeu ainsi que son DLC Phantom Liberty.
La mise à jour 2.0 de Cyberpunk 2077 apporte un lot non négligeable de nouveautés, quelques cutscenes supplémentaires, refonte du gameplay lié à la Police (fini les flics qui te pop dans le dos même au fin fond du désert), un système de combat en véhicules (avec même des véhicules déjà armés, comme la Mizutani Shion Coyote, ma caisse préférée, qui est désormais fournie avec une mitrailleuse) permettant aussi l’utilisation de certains implants en conduite comme le Sandevistan (oui celui de David dans la série Edgerunners), des IA refaites pour les ennemis (les combats deviennent enfin intéressants), ajout d’items divers et variés, de la transmogrification, mais surtout une refonte complète du système d’arbre de compétences et d’implants cybernétiques !!!
Pour les arbres de compétences, on a enfin de vrais arbres à l’ancienne, avec des compétences de base pour le pallier le plus bas jusqu’à des compétences ultimes pour les palliers les plus hauts (comme un IEM sur l’arbre Tech ou l’Overclocking sur l’arbre Netrunner qui permet d’utiliser la barre de vie comme d’une seconde mémoire vive si on veut spam les hack sur les ennemis).
Quant aux implants, ici fini le temps où on est chromé de la tête aux poils de culs, ici on doit faire des choix, en suivant une barre de “chromage” qu’on ne peut dépasser (mais qu’on peut malgré tout augmenter grâce à des level UP et quelques compétences, dont la comp ultime Edgerunner qui permet d’augmenter ce seuil maximal de 50 points au prix d’une partie de nos PV Max).
Bref, rien que cette mise à jour 2.0 donne un côté rafraichissant au jeu qui donne enfin l’envie d’y rejouer, et le rend bien plus dynamique et intéressant qu’auparavant.
Maintenant parlons du DLC Phantom Liberty.
On troque notre tenue de Merc pour une tenue d’Agent Secret de la FIA (fusion de la CIA, FBI, NSA et de la DEA), missionné.e par une certaine Songbird, netrunneuse de génie, nous devons aller sauver la Présidente des NUSA d’une attaque terroriste la menaçant dans le nouveau quartier de Dogtown, un Bidonville fortifié contrôlé par une Junte Militaire dirigée par un ex commandant de l’armée Américaine, mettant ainsi le doigt dans un complot bien plus vaste qui menace non seulement la Présidente, mais également toute la planète (oui rien que ça).
Sans aller plus loin dans l’histoire dans ces lignes (vous vous doutez que je suis bien plus loin que ça), l’ambiance de ce nouveau quartier nous fait parfaitement ressentir l’opression du Barghest, et bien qu’il soit accolé à Pacifica qui est elle même un bidonville, l’atmosphère globale de ce quartier n’a rien à voir, on troque un côté Caribéen pour un style bien plus sombre et violent.
Les personnages ajoutés par ce DLC ont tous une réelle personnalité (keur keur sur Songbird et Alex), et l’écriture de ce DLC m'a l’air bien plus maîtrisée que n’a pu l’être le jeu de base, et il approfondit également à sa manière notre relation avec Johnny Silverhand, dont le passé militaire n’a été que très peu abordé dans le jeu de base, et le rend extrêmement touchant, certains choix pouvant grandement changer nos relations avec le célèbre Rockerboy.
L’arbre de compétences de la Relic ajouté ici est assez anecdotique, même si ses ajouts pour les Cyberbras sont suffisamment puissants pour que vous refusiez de passer à côté.
Les quelques fins de ce DLC ont également un impact sur l’histoire principale du jeu, et une des fins offre enfin la possibilité de sauver V, ce qui est à la fois génial pour ceux qui étaient frustrés par la mort de V qui était inelluctable, mais qui de mon point de vue gâche en grande partie le message que portait le jeu de base sur la mort qui est inévitable, et dont le personnage peut être vu comme quelqu’un ayant une maladie en phase Terminale, passant par diverses phases comme le Déni, la Colère, le Marchandage, la Tristesse et l’Acceptation (oui c’est les mêmes que pour le Deuil et alors ?).
Bref, un DLC bien sympathique malgré ses quelques micro défauts, et un rework du jeu qui donne enfin la peine d’y jouer réellement, balayant une grande partie (mais pas tous) des défauts qu’il possédait à sa sortie.
Pour y jouer je vous invite cependant à vous lancer une nouvelle run de 0 (ce que j’ai fait) pour profiter pleinement de l’expérience Cyberpunk 2077 2.0 (et vous avez la possibilité de démarrer une run directement au début de Phantom Liberrty, qui se situe juste après l’arc Voodoo Boys du jeu de base pour ceux qui se posent la question).